Par le passé, le Grand Prix de la Semaine de la Critique a révélé des cinéastes devenus aujourd’hui incontournables comme Guillermo del Toro, Gaspar Noé, Alejandro González Iñárritu ou Keren Yedaya. Pour les récents lauréats, le Grand Prix Nespresso a aussi représenté un tremplin marquant qui a permis de propulser leur carrière :
En 2011, Jeff Nichols reçoit le Grand Prix Nespresso pour TAKE SHELTER, son envoûtant second long métrage. Depuis, 3 nouveaux longs métrages, Mud (Cannes 2012), Midnight Special (Berlin 2016) et Loving (Cannes 2016) l’ont imposé comme l’un des réalisateurs les plus passionnants du cinéma d’auteur américain. | |
En 2012, Antonio Méndez Esparza est récompensé pour AQUÍ Y ALLÁ (ICI ET LÀ-BAS), une chronique familiale remarquée par sa grande justesse. Le cinéaste espagnol poursuit l’exploration du réel avec son second long métrage Life and Nothing More, présenté lors des derniers Festivals de San Sebastián et de Toronto. | |
Les réalisateurs Fabio Grassadonia et Antonio Piazza remportent en 2013 le Grand Prix Nespresso pour SALVO, un thriller épuré et abstrait sur la mafia sicilienne. En 2017, Ils reviennent présenter en ouverture à la Semaine de la Critique SICILIAN GHOST STORY, un ambitieux conte poétique à la croisée des genres. | |
Lors de la 53e Semaine de la Critique, Myroslav Slaboshpytskiy surprend la Croisette avec THE TRIBE, une œuvre radicale sur un internat pour sourds et muets. Il tourne actuellement son très attendu second long métrage Luxembourg. | |
En 2015, c’est Santiago Mitre qui est récompensé pour son second long métrage PAULINA (LA PATOTA), un magnifique portrait de femme impeccablement incarné par Dolores Fonzi. Il revient à Cannes en 2017 avec La Cordillera, en sélection au Certain Regard. Porté par un impressionnant casting mené par Ricardo Darin, le film a réuni plus de 630 000 spectateurs en Argentine. |