À propos de Un jour de mariage

par Marie-Pauline Mollaret

C’est le western qui a amené Elias Belkedar au cinéma, et c’est vrai que son personnage principal, voyou en cavale et en exil, a quelque chose d’un cow-boy solitaire et las traînant élégamment son spleen dans les rues d’Alger. Dans ce récit fragmenté aux allures d’errance existentielle, on est happé par une couleur, une ambiance, une manière de capter les détails et les sensations. Par petites touches, le réalisateur esquisse une chronique ténue et délicatement contemplative dont la sensibilité révèle au fil de l’eau la troublante profondeur.

À la Semaine de la Critique