À propos de LA TERRE DES HOMMES

par Olivier Pélisson

Avec son deuxième long métrage après La Marcheuse, Naël Marandin monte d’un cran. La Terre des hommes annonce la couleur par son titre : milieu agricole et domination masculine, pour une fresque humaine tendue au maximum. Le cinéaste articule un récit prenant, gangrené par la violence, sourde et insidieuse, et par l’emprise, menant à l’abus. Mais c’est bien une femme qui fait battre le cœur du film. Constance ne lâche rien, même si elle encaisse le pire. Diane Rouxel, magnétique, lui donne corps et âme et porte l’aventure, entourée de partenaires épatants, de Jalil Lespert à Olivier Gourmet, de Finnegan Oldfield à Sophie Cattani.

À la Semaine de la Critique