À propos de Fang Ke (An Invitation)

par Léo Soesanto

À l’adage « tel père, tel fils », Hao Zhao et Yeung Tung proposent une superbe réponse, délicate et nuancée. Géniteur et rejeton ont le même goût du silence, de la réserve, esquissent sans fin un rapprochement entre eux deux, mais on ne voit que l’espace béant qui les sépare, dans leur tête, dans la langue et dans des cadres finement composés, de l’intimité d’un appartement au grouillement d’un restaurant. Il y a du Edward Yang et du Yasujirō Ozu dans ces fragments de vacances filmés à hauteur d’enfant, où planent aussi les liens entre la Chine et Hong-Kong, si loin si proches.

 

À la Semaine de la Critique