À propos de Axşama doğru

Par Marie-Pauline Mollaret

Un couple dans une voiture, comme l’allégorie d’une communication impossible. Deux solitudes inconciliables qui évoluent pourtant côte à côte, réunies dans un habitacle réduit où flotte distinctement une déception profonde, indicible et à peine supportable. Il transpire alors de chaque plan une mélancolie sourde, depuis ces scènes de voitures morcelées jusqu’à la séquence finale, onirique et désespérée. On ne saura jamais « si les mots entendus ont été prononcés à haute voix, simplement pensés, ou juste issus d’une lointaine rêverie ».

À la Semaine de la Critique