À propos de Ma Shelo Nishbar (If it Ain't Broke)

par Léo Soesanto

« On ne connaît personne sinon par l’amitié », écrivait Saint Augustin. Confirmation ici dans Ma Shelo Nishbar, pour les personnages mais aussi pour le spectateur ravi, touché, ébaubi par ce portrait de deux copines d’autant plus intime qu’Elinor Nechemya le dessine sans effet de manche, avec une attention précise pour le décor, les creux et les gestes. Pour citer la cinéaste, « ces femmes sont clairement là pour se sauver l’une l’autre, des femmes opiniâtres et passionnées, mais en même temps faibles et se se sentant coupables ». Un idéal de sororité, solaire et lunaire à la fois.