À propos de Pojkarna (Boys)

Par Iris Brey

La puissance du tragique dans Boys découle du choix de la réalisatrice de poser des questions sans donner de réponse. Isabella Carbonell s’attaque à un sujet tabou en faisant le portrait d’un jeune délinquant qui a commis l’indicible. Le film ne montre jamais « les évènements » mais plutôt les temps morts qui définissent la vie du personnage et des garçons qui l’entourent. Ces moments de flottement dans l’existence de jeunes en quête de repères sont parfaitement capturés avec une mise en scène d’une grande sobriété. Bouleversant.

À la Semaine de la Critique