Arrivé par hasard à l’animation – il œuvre à la création de ce département aux Arts Décos dans les années 90 – Sébastien Laudenbach inscrit, dès son premier court, Journal, l’intime au cœur de son travail. Passant du fil ténu du quotidien à l’évocation sensuelle d’une dernière fois (Des câlins dans les cuisines), il compose, ensuite, avec Regarder Oana une variation amoureuse et culinaire, où alternent virtuose animation d’aliments et séquences dessinées quasi statiques. Enfin, en s’inspirant, avec Vasco, des chansons de Dominique A, il entraîne le minimalisme de l’intime vers le récit mythologique.