À propos de La Persisitente

par Léo Soesanto

La Persistente est né, selon sa réalisatrice Camille Lugan, du souvenir d’une première virée en moto, « terrifiante et exaltante » parce que l’engin se révélait plus vivant que prévu. Le film dilate cette sensation en une envie grisante — et pas seulement parce qu’il fut tourné en montagne, en altitude — de cinéma panoramique et fantastique, de la figure de western de l’étranger arrivant en ville au véhicule sexy et possédé du Christine de John Carpenter. Son réalisme magique scelle les noces idéales du sang et de l’essence, des corps et du chrome...

À la Semaine de la Critique