À propos de Ascensão

Par Fabien Gaffez

La beauté ne suffit pas. Mais elle peut sidérer, nous questionner, nous reconfigurer. En deux plans, qu’il n’est pas galvaudé de qualifier de sublimes, Ascensão nous invite à un voyage assez rare, puisqu’il réconcilie l’esthétique et la métaphysique, il réincarne les vieilles lunes philosophiques, un peu à la manière de Pasolini : déconstruction du christianisme à travers ses figures picturales, contemplation du monde qui s’éveille (les corps se lèvent comme le jour), précision du geste technique au service d’une humble splendeur. Il ne faut pas en sortir indemnes.

À la Semaine de la Critique