La Rábia / La Rage
by Eugeni Anglada
Un enfant, Ferran, se débat contre les évenements encadrés dans un village rural pendant la guerre civile (1936 -1939) et les troubles de l'après guerre jusqu'aux années cinquante. Il y a dans ce film un fait insolite, le spectateur voit le jeune acteur grandir au long de l'histoire, l'enfant n'avait que huit ans quand le tournage a commencé et dix-sept à la fin du film.
Deux générations qui coexistent avec des rapports quasi inexistents, à cause des changements brutaux des mentalités, tout, dans l'ensemble d'une réalité de violence, de repression, mais qui devient fascinante à cause des images pleines de beauté et d'amour.
Les images nous montrent les méthodes d'enseignement inhumaines établies en Espagne après la guerre. Dans ce système oppressif la figure du curé, qui ne parle aux enfants que d'affronts, de cieux, d'enfers, d'injures et par dessus tout il impose la DISCIPLINE. L'institutrice par contre néglige et passe sous le silence toute référence au sexe.
Les enfants s'abandonnent à ses impulsions plus primitives, se libérant par des sauvages vergences, par exemple : la profanation du cadavre d'une vieille (fait véridique Vic 1940).
Le père est républicain, il est dénoncé et incarceré par les forces qui ont le pouvoir. Il revient au bout de quelques années, il vit comme un échu, et se laisse contagier par l'ambiance de terreur qui règne.
L'enfant, déjà adolescent, essaye de chercher une issue à ses conditionne-ments qui le suffoquent, et trouve un déchargement pour se libérer à jamais...
Deux générations qui coexistent avec des rapports quasi inexistents, à cause des changements brutaux des mentalités, tout, dans l'ensemble d'une réalité de violence, de repression, mais qui devient fascinante à cause des images pleines de beauté et d'amour.
Les images nous montrent les méthodes d'enseignement inhumaines établies en Espagne après la guerre. Dans ce système oppressif la figure du curé, qui ne parle aux enfants que d'affronts, de cieux, d'enfers, d'injures et par dessus tout il impose la DISCIPLINE. L'institutrice par contre néglige et passe sous le silence toute référence au sexe.
Les enfants s'abandonnent à ses impulsions plus primitives, se libérant par des sauvages vergences, par exemple : la profanation du cadavre d'une vieille (fait véridique Vic 1940).
Le père est républicain, il est dénoncé et incarceré par les forces qui ont le pouvoir. Il revient au bout de quelques années, il vit comme un échu, et se laisse contagier par l'ambiance de terreur qui règne.
L'enfant, déjà adolescent, essaye de chercher une issue à ses conditionne-ments qui le suffoquent, et trouve un déchargement pour se libérer à jamais...